Inondation : protéger son entreprise ou son commerce

Bien que la plupart des risques d’inondation soient dus à des évènements climatiques, ils peuvent également résulter de ruptures ou d’engorgements au niveau des canalisations, de débordements de sanitaires ou de fuites.

Les entreprises ne sont bien évidemment pas épargnées par les conséquences de l’inondation de ses locaux ou de ses biens. Détérioration des marchandises, des locaux, des appareils informatiques ou électriques… Ces pertes peuvent même s’avérer décisives dans la poursuite d’activité de l’entreprise. Alors comment réduire la vulnérabilité de votre site industriel ou commercial ?

S’informer, anticiper et surveiller l’environnement du site

Avant même le lancement d’une entreprise – et par prévention face à d’éventuels sinistres liés à de mauvaises conditions météorologiques – l’environnement du site sur laquelle elle va s’implanter doit être attentivement analysé. En vous rendant à la mairie, vous pouvez avoir accès à l’atlas des zones inondables (AZI) ainsi qu’au plan de prévention des risques inondations (PPRI) qui présente les zones où certaines mesures peuvent être rendues obligatoires.

Vous pouvez également demander des informations sur les repères de crues historiques ainsi qu’un accès aux documents d’information préventive et communale sur les risques majeurs, afin de connaître les dispositifs publics de vigilance et d’alerte, ou les méthodes de sauvetage lors d’une inondation.

Enfin, en consultant la Direction Départementale de l’Équipement, il vous est possible d’en apprendre plus sur les risques majeurs encourus par une commune ainsi que sur les mesures de sauvegarde. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site vigicrues.gouv.fr ou onrn.fr mis en place par le Ministère de l’Écologie et du Développement Durable.

 

Trouver une assurance adaptée pour protéger son entreprise

La particularité d’une assurance est qu’elle dissocie les inondations causées par un dégât des eaux de celles liées à une catastrophe naturelle.

Tout ce qui a trait aux mouvements de terrains, inondations, tempêtes ou séismes, déclarés au préalable par un arrêté interministériel, entrent dans les garanties «Catastrophes naturelles». Fixée par les pouvoirs publics, la franchise est appliquée sur le montant de l’indemnisation.

Le saviez-vous ? La garantie « Catastrophe naturelle » est incluse dans le contrat d’assurance Allianz Letoile « Dommages aux biens ». Pas besoin de souscrire à une seconde garantie !

La garantie « Dégât des eaux », couvre tous les dommages causés aux biens par l’action de l’eau : fuite, débordement, rupture de canalisation ou de gouttière, engorgement, infiltration, etc.

Pour faire face à ce genre de dégradation et à la facture de réparation qui s’ensuit, il est essentiel de garantir votre entreprise en matière d’infiltration. De plus, si vous êtes locataire, vous serez tenu responsable par rapport aux dégâts occasionnés aux propriétaires et aux tiers.

 

Mettre en place le Plan de Continuité des Activités

Les dégâts des eaux sont un des principaux facteurs d’arrêt temporaire d’activité. Équipements, produits et locaux endommagés, perte de chiffre d’affaire, nettoyage et travaux de remise en état… Au-delà de ces conséquences directes et des frais engendrés, un arrêt dans l’activité d’une entreprise conduit également à une dégradation de l’image de marque, une perte de la clientèle et à terme, une baisse conséquente et plus ou moins prolongée des revenus de l’entreprise.

C’est afin d’éviter ce genre de désagrément qu’existe le Plan de Continuité des Activités (PCA). Formalisé par un document, ce dispositif permet d’assurer le maintien des activités primordiales de l’entreprise et assure son accompagnement progressif jusqu’à la reprise des activités après un grave sinistre.

Ce plan met en sécurité les biens et les personnes et aide à la restauration des moyens de production. Si l’étendue des dégâts est trop importante, des solutions de repli sur d’autres sites peuvent être envisagés. Au-delà des enjeux financiers s’ajoutent des enjeux commerciaux que préserve le Plan de Continuité des Activités en favorisant la confiance des fournisseurs et des clients.

Comme pour la souscription aux garanties « catastrophes naturelles » et « dégât des eaux », vérifiez au préalable la vulnérabilité de votre entreprise.

 

Comment élaborer son PCA ? Voici une liste des bonnes questions à se poser :

  • Quelles sont les ressources indispensables au fonctionnement de mon entreprise ?  (Personnel, système d’information, bâtiment, matières premières, outils de travail, etc.)
  • Quels sont les risques prioritaires ? Réalisez une liste de toutes les activités et classez-les par ordre de priorité selon leur temps d’arrêt maximum supportables.
  • Comment est-il possible de poursuivre en cas de sinistre ? Décrivez les mécanismes de fonctionnement de chaque ressource essentielle par ordre de délai et de priorité et comment il serait possible de les maintenir jusqu’à la reprise normale des activités (partenariat, sous-traitance, repli sur un autre site, etc.)
  • Comment communiquer en cas de crise ? Afin d’avertir et rassurer la clientèle, le personnel et les fournisseurs, vous devez établir un plan de communication en amont.
  • Un PCA doit il évoluer ? Loin d’être immuable, le PCA doit être tenu à jour et faire l’objet de tests afin de rester en adéquation avec les besoins actuels de l’entreprise.

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