5 raisons de préserver votre contrat d’assurance vie après le vote de la loi Sapin 2

Avant l’adoption de la loi Sapin 2, un épargnant disposant d’un contrat d’assurance vie pouvait librement retirer l’épargne placée sur son contrat ou y effectuer des versements. Désormais, la loi Sapin 2 prévoit de limiter les nouveaux versements ainsi que les retraits de fonds. Cette limite sera donnée par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), et sera effective pour une durée de six mois maximum, dans des cas très exceptionnels à des fins de protection des assurés dans un contexte de crise financière grave. Cet organisme pourra également agir sur les rémunérations des contrats, et imposer aux assureurs d’élever les sommes mises en réserve.

 

Pourquoi continuer à alimenter votre contrat d’assurance vie ?

 

  1. Un contrat d’assurance vie est quasiment indispensable

Support multifonction, il permet à son détenteur de suivre l’évolution de ses besoins au fil des ans, comme de se constituer un capital, de financer les études de ses enfants, de préparer consciencieusement sa retraite

  1. Vos atouts fiscaux de ne sont pas remis en cause

Après 8 ans de détention du contrat d’assurance vie, vos rendements sont peu taxés : votre capital est totalement transmis à vos proches à hauteur de 152 500 € par bénéficiaire et seulement taxé à 20 % ou 31,25 %.

  1. Les fonds en euros restent très rentables

A contrario des livrets plus classiques comme le livret A (+ 0,75 %), le LDD (+ 0,75 %) ou le PEL (+ 1 %), le livret épargne de l’assurance vie est également rémunéré supérieurement à l’inflation.

  1. La loi Sapin 2 ne remet pas en cause l’intérêt de votre assurance vie

En France, les assureurs de contrat vie sont soumis à des règles prudentielles de plus en plus strictes, afin d’ajuster efficacement leur stratégie à l’environnement de taux bas.

  1. L’assurance vie est un produit d’épargne et de transmission patrimoniale très avantageux

Aujourd’hui, l’assurance vie en France représente 1 600 milliards €, dont 1 300 € de fonds investis à 80 % en emprunts par l’Etat et les obligations privées. Ces chiffres considérables nous permettent de constater que ce placement populaire a toujours donné entière satisfaction aux souscripteurs comme aux assureurs.